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Services SaaS : Réagir rapidement aux tentatives d’accès

Au cours de la dernière décennie, les dépenses des entreprises en services cloud ont progressivement augmenté, malgré les complexités macroéconomiques et géopolitiques évidentes. Selon le Cloud Transformation Observatory de l’École Polytechnique de Milan, le composant qui a toujours attiré le plus d’investissements est celui des services SaaS, c’est-à-dire des applications métiers fournies directement via Internet, sans que l’utilisateur (l’entreprise) doit gérer les couches d’application et d’infrastructure sous-jacentes. Microsoft 365, Salesforce, Gmail sont des exemples éloquents de services SaaS.

L’utilisation des services SaaS se développe, même pour les processus de base

L’année dernière, les dépenses en services SaaS ont augmenté de 19% et ont dépassé 1,5 milliard d’euros. Tout ce succès n’a rien de surprenant : pour les entreprises, le SaaS est l’opportunité d’accéder aux solutions et technologies les plus modernes et innovantes sans avoir à réaliser de gros investissements.

En fait, pour les entreprises, les services SaaS sont un moyen d’ignorer la pile matérielle sous-jacente ainsi que l’ensemble du complexe des opérations de maintenance et de mise à jour des logiciels. Ceci présente une limite par rapport au modèle sur site précédent : moins de possibilités de personnalisation.

Le résultat de tous les avantages mentionnés est évident : aujourd’hui, de nombreuses entreprises gèrent leur activité via des services SaaS. Les plates-formes de communication et de collaboration, notamment Microsoft 365, sont des services SaaS, tout comme de nombreux ERP et CRM, tout comme de nombreux logiciels départementaux et ceux avec lesquels l’entreprise gère la relation avec les clients et les parties prenantes. Les services SaaS transmettent les informations sur lesquelles l’entreprise fonde sa compétitivité et, en d’autres termes, également sa survie. Gérer au mieux les risques, c’est-à-dire les protéger des multiples menaces internes et externes, est vital pour une entreprise moderne, mais est rendu très complexe précisément par leur nombre.

Protection SaaS : comment ABBANA ReeVo protège l’activité de l’entreprise

Pour bien comprendre la manière dont ABBANA ReeVo protège les services SaaS sur lesquels repose l’activité de l’entreprise, il faut dire que la sécurité moderne est un ensemble coordonné (et régi par une stratégie spécifique) de plusieurs éléments qui agissent à tous les niveaux de l’écosystème de l’information de l’entreprise. La protection des services SaaS, comme Microsoft 365, est donc un élément supplémentaire qui doit être harmonieusement intégré dans un paradigme plus large. Et c’est précisément l’objectif d’ABBANA ReeVo et de son service SaaS Protection, intégré nativement aux services de prévention, de défense, de réponse aux incidents et de Cyber SOC 24/7.

Tout d’abord, le service SaaS Protection proposé par ABBANA ReeVo est modulaire et flexible en termes de fonctionnalités, mais aussi en termes d’implication de l’entreprise. En fonction des compétences disponibles dans l’organisation, mais également du niveau de criticité des applications protégées, l’entreprise peut demander à ABBANA ReeVo d’intégrer simplement les logs des services SaaS dans des tableaux de bord spécifiques pour leur gestion. et archiver ou augmenter le niveau de son implication jusqu’à atteindre le Cyber SOC 24/7 susmentionné.

En ce qui concerne les fonctions, dans ce domaine également, il existe une personnalisation absolue, qui dépend de facteurs tels que la criticité des données, les objectifs de l’entreprise et les réglementations auxquelles l’entreprise est soumise : dans dans ce domaine, nous passons de la surveillance des événements provenant de différentes sources à la surveillance des tentatives d’accès aux données, de l’analyse de la situation de sécurité des locataires du cloud à des fonctionnalités supplémentaires telles que les renseignements sur les cybermenaces, l’analyse comportementale et la réponse automatique aux tentatives d’attaque. Le tout, il est juste de le rappeler, à travers le développement d’un service 100% personnalisé.

Il convient également de souligner l’importance de l’intégration de la protection SaaS avec le service Cyber SOC, qui représente la pierre angulaire de la cybersécurité moderne au niveau de l’entreprise. Les avantages liés à l’adoption d’un SOC sont différents et correspondent au caractère central des applications SaaS dans les entreprises modernes : couverture de protection 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais aussi l’extension des technologies et des compétences du Cyber SOC à ses applications SaaS. D’un point de vue technologique, adopter un service SaaS Protection, c’est donc aussi profiter de la veille sur les cybermenaces et des technologies SOAR de pointe, toujours au courant des dernières tendances en matière de cybersécurité.

De cette manière, nous sommes en mesure de soulager les entreprises de la complexité liée à la protection des applications SaaS, en garantissant une efficacité maximale et en leur permettant de se concentrer sur ce qui compte : le développement commercial et la croissance.

Avantages du cloud : Pourquoi faut-il investir dans la sécurité de l’entreprise dès aujourd’hui ?

Les avantages du cloud sont évoqués depuis plus d’une décennie, au point qu’aujourd’hui il est très difficile de trouver des entreprises qui n’exploitent pas, avec différents niveaux d’intensité, les services fournis via le cloud. Plutôt que d’aborder le sujet en termes génériques, il est donc plus utile de concentrer l’attention sur certains avantages plus spécifiques du cloud qui, peut-être, ont été initialement éclipsés par les plus importants plus de l’évolutivité et du modèle en tant que service. L’un d’entre eux est la sécurité des données et des applications sur lesquelles repose l’entreprise, un sujet également très actuel.

Les menaces et la conformité stimulent les investissements dans la sécurité

Revenant au titre de cet article, nous nous demandons pourquoi c’est le bon moment pour investir dans la sécurité. La réponse ne peut être que la somme de différents angles de vision, tout d’abord – mais ce qui est encore plus évident : l’augmentation exponentielle des cybermenaces. En effet, il ne se passe pas une année sans que les analystes n’annoncent une augmentation des accidents, même graves et critiques, par rapport à la période précédente. Cela démontre que les techniques adoptées par les attaquants évoluent plus rapidement que les contre-mesures des entreprises, ce qui ne dépend pas des outils disponibles, mais très souvent de limitations culturelles, de compétences et de méthodes, ainsi que de investissements sous-dimensionnés.

Toutefois, l’investissement dans la sécurité de l’entreprise est (également) requis par la législation en vigueur. Nous ne faisons pas seulement référence au RGPD omniprésent, qui concerne principalement la protection de la confidentialité des informations, mais à toutes les réglementations sectorielles et celles qui concernent spécifiquement la sécurité de l’information. C’est l’année de l’entrée en vigueur (ou plutôt de l’exécution) de NIS 2, qui impose des exigences de sécurité encore plus strictes pour les infrastructures critiques et les fournisseurs de services numériques, faisant de l’investissement dans la sécurité des entreprises non seulement un choix stratégique mais aussi un obligation réglementaire pour la plupart des entreprises.

Les avantages du cloud du point de vue de la sécurité informatique

Nous parlons ici des avantages du cloud. Autrement dit, pourquoi le cloud devrait-il apporter des avantages en matière de sécurité informatique, évidemment par rapport à un modèle sur site ?

Tout d’abord, parler de cloud est un peu trop générique. En fait, il en existe différents types :

  • Cloud public, qui a tendance à être associé à celui des grands hyperscalers ;
  • Cloud privé, qui peut être mis en œuvre dans l’infrastructure de l’entreprise ou chez un fournisseur spécialisé ;
  • Cloud hybride, qui constitue le modèle d’entreprise par excellence et mélange les environnements privés et publics dans un paradigme unique gouverné de manière centralisée. Lorsque les entreprises adoptent des services publics auprès de plusieurs fournisseurs, on parle généralement de multicloud hybride.

Chaque déclinaison de cloud nécessite une analyse approfondie ad hoc d’un point de vue sécurité. Si l’entreprise décide, cas assez rare dans des structures d’une certaine taille, de s’appuyer uniquement sur des services de cloud public, le principe de responsabilité partagée s’applique, selon lequel le fournisseur prend en charge l’infrastructure et la  client de sécurité des données et des applications. Dans ce cas, le pas en avant par rapport au passé réside précisément dans les niveaux très élevés de sécurité des infrastructures, dans l’accès aux technologies de pointe et aux meilleures pratiques en matière de protection des données et des applications et dans les progrès continus grâce aux investissements en recherche et développement.

Concernant la sécurité des données applicatives qui, comme nous l’avons vu, relève de l’entreprise elle-même, une aide valable pour réduire la complexité consiste à s’appuyer sur des fournisseurs capables d’offrir nativement une protection dans un contexte de services cloud, donc capables de mettre les niveaux de fiabilité, de sécurité et de résilience que nous avons évoqués au service des entreprises.

La complexité du cloud hybride et la centralité du SOC

Le cas le plus fréquent est cependant le cas hybride, qui est aussi le plus complexe à gouverner et à protéger. En fait, les entreprises se retrouvent à utiliser des services internes et externes de différents fournisseurs, dont les environnements offrent différents niveaux de sécurité, technologies et politiques. Il devient indispensable d’appliquer à ce modèle une couche de sécurité superposante et transversale à l’ensemble des infrastructures et services faisant partie de l’architecture de l’entreprise, et c’est pourquoi un service tel que le SOC est devenu le cœur battant de la sécurité moderne.

Le SOC, service fourni par des experts spécialisés et visant avant tout à la protection des processus critiques (24/7), assure une surveillance continue des infrastructures informatiques, identifiant et répondant rapidement aux menaces et incidents de sécurité. Le service est essentiel pour les entreprises qui opèrent dans des environnements hybrides, précisément parce qu’il peut vous permettre de gérer de manière proactive la sécurité sur différentes plates-formes et de répondre rapidement aux vulnérabilités émergentes. Le résultat final est une sécurité alignée sur la législation en vigueur et surtout capable de faire face à des menaces en constante évolution, dont ne dépend plus seulement la compétitivité, mais souvent aussi la survie de l’entreprise.

SOC, quels enjeux pour les ETI et PME ?

Dans l’arène numérique actuelle, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME) sont confrontées à la complexité croissante des cybermenaces. Au sein de ce paysage menaçant, le Centre Opérationnel de Sécurité (SOC) émerge comme un dispositif clé dans la stratégie de cybersécurité. Cet article vise à explorer les enjeux stratégiques, opérationnels et financiers qu’implique la mise en place et l’opération d’un SOC au sein des ETI et PME.

I. Contexte et vulnérabilité des ETI/PME face aux cybermenaces

Les ETI et PME sont souvent plus vulnérables aux attaques informatiques que les grandes entreprises, en raison de ressources financières et humaines limitées dédiées à la sécurité informatique. Cette vulnérabilité est exacerbée par l’évolution rapide des menaces, l’augmentation de la surface d’attaque liée à la digitalisation et à l’adoption du travail à distance, ainsi que par le manque de sensibilisation à la sécurité informatique.

II. Qu’est-ce qu’un SOC ?

Un SOC est une entité chargée de la surveillance, de la détection, de l’analyse et de la réponse aux incidents de cybersécurité au sein d’une organisation. Il combine des processus, des technologies et des compétences humaines pour protéger les actifs informationnels.

III. Enjeux de la mise en place d’un SOC pour les ETI/PME

A. Protection renforcée contre les cybermenaces

Détection proactive et réactive : Le SOC permet de surveiller en continu les événements de sécurité pour détecter des activités suspectes ou malveillantes en temps réel.

Réponse aux incidents : Capacité à réagir rapidement et efficacement en cas de compromission pour minimiser les impacts.

Conformité réglementaire : Le SOC aide à répondre aux exigences de conformité telles que le RGPD, en assurant la protection des données personnelles.

B. Optimisation des ressources de sécurité

Centralisation de la sécurité : Le SOC offre une vue unifiée des menaces et des risques, évitant les silos de sécurité.

Efficacité opérationnelle : Les outils de Security Information and Event Management (SIEM), de gestion des vulnérabilités et de réponse aux incidents permettent un traitement efficace des alertes.

C. Compétences et expertise

Accès à des compétences spécialisées : Les analystes de sécurité du SOC possèdent une expertise technique poussée, souvent difficile à maintenir en interne pour les ETI/PME.

Formation continue : Les professionnels du SOC doivent se tenir au courant des dernières tendances et techniques des adversaires, ce qui bénéficie à l’organisation.

D. Veille stratégique

Intelligence de menace : Le SOC effectue une veille continue sur les menaces émergentes et les acteurs malveillants.

Analyse des tendances : Les données collectées sont analysées pour comprendre les tendances en matière de cybermenaces et adapter la stratégie de sécurité.

IV. Défis de l’implémentation d’un SOC dans les ETI/PME

A. Coût financier

Le coût initial de mise en place d’un SOC peut être prohibitif pour les ETI/PME, incluant le coût des technologies de sécurité, des infrastructures et du personnel qualifié.

B. Complexité technique

La mise en œuvre d’un SOC implique l’intégration de multiples technologies (SIEM, IDS/IPS, EDR, etc.) et la gestion de grandes quantités de données de sécurité, ce qui requiert une expertise technique avancée.

C. Gestion des ressources humaines

Le recrutement et la rétention de personnel qualifié est un défi majeur, exacerbé par la pénurie globale de talents en cybersécurité.

D. Évolution constante des menaces

La nécessité d’adapter en permanence les outils et processus du SOC aux nouvelles menaces représente un défi opérationnel et stratégique.

V. Alternatives et recommandations pour les ETI/PME

A. SOC as a Service (SOCaaS)

Pour les organisations ne pouvant supporter le coût et la complexité d’un SOC interne, le SOCaaS est une alternative viable. Il offre l’accès à des services professionnels de surveillance et de réponse aux incidents, souvent avec une tarification plus flexible.

B. Collaboration et partage de renseignements

Les ETI/PME peuvent bénéficier de la collaboration avec des partenaires industriels, des groupes de partage d’informations et de renseignements sur les menaces pour améliorer leur posture de sécurité.

C. Focus sur les fondamentaux de la sécurité

Les ETI/PME doivent prioriser la mise en place de pratiques de cybersécurité de base, telles que la mise à jour des systèmes, la formation des employés et la mise en œuvre de politiques de sécurité robustes.

D. Évaluation des risques et planification stratégique

Une évaluation des risques permet de déterminer les actifs les plus critiques à protéger et d’élaborer une stratégie de sécurité adaptée aux ressources de l’organisation.

VI. Conclusion

L’intégration d’un SOC au sein des ETI/PME est un enjeu majeur pour la sécurisation de leur environnement numérique. Bien que les défis financiers, techniques et humains soient réels, les alternatives telles que le SOCaaS et les bonnes pratiques de cybersécurité permettent d’atteindre un niveau de sécurité adapté à leur échelle. Il est impératif pour ces entreprises de reconnaître l’importance d’une stratégie de sécurité proactive pour rester compétitives et résilientes face aux menaces numériques en constante évolution.

Décryptage : les liens entre CERT, CSIRT et SOC

Exploration des interactions entre CERT, CSIRT et SOC pour une cybersécurité optimale. 

Introduction 

Les concepts de CERT (Computer Emergency Response Team), CSIRT (Computer Security Incident Response Team) et SOC (Security Operations Center) sont apparus respectivement en 1988, 1992 et 2005 à la suite de l’évolution des attaques informatiques.  

Le CERT est né aux États-Unis au sein du Software Engineering Institute de Carnegie Mellon University suite à la première grande attaque de ver informatique, le ver Morris.  

Le concept de CSIRT a émergé quelques années plus tard en Europe, apportant une réponse plus structurée et organisée face aux menaces informatiques.  

Le SOC, quant à lui, est une évolution naturelle, intégrant les fonctions du CERT et du CSIRT dans une entité dédiée à la sécurité opérationnelle. 

 

Aujourd’hui, ces trois entités sont largement reconnues et adoptées par les entreprises et les gouvernements à travers le monde. Elles représentent des maillons essentiels pour assurer une cybersécurité efficace et résiliente face à des menaces de plus en plus sophistiquées et persistantes.  

Un nombre croissant d’organisation intègre ces structures dans l’ensemble de leur stratégie de cybersécurité, conscientes de l’importance d’une défense proactive et multiforme.  

Les concepts de CERT, CSIRT et SOC sont apparus respectivement en 1988, 1992 et 2005. 

C’est dans ce contexte que notre analyse se propose de détailler le fonctionnement et l’interaction entre CERT, CSIRT et SOC. Comment se complètent-ils ? Quel rôle jouent-ils individuellement et collectivement pour protéger nos infrastructures numériques ? Quelles sont les dernières évolutions en la matière ? 

 

Chapitre 1: Définitions et fonctions du CERT, CSIRT et SOC 

CERT (Computer Emergency Response Team) 

Le CERT est un groupe spécialisé qui gère les incidents de sécurité de l’information. Son rôle principal est de fournir les services nécessaires pour répondre aux incidents de sécurité informatique. Il s’agit notamment de la prévention, de la détection, de la résolution d’incidents et de la restauration des services après une violation. Le CERT est souvent le premier point de contact lorsqu’un incident de sécurité est détecté. 

 

CSIRT (Computer Security Incident Response Team)  

Le CSIRT est une équipe dédiée à la gestion des incidents de sécurité informatique au sein d’une organisation. Le CSIRT joue un rôle clé dans la détection des menaces, l’évaluation des risques, la communication des incidents, la coordination des réponses aux incidents et le rétablissement après incident. Sa mission essentielle est de minimiser et contrôler les dommages d’un incident en fournissant une réponse rapide et efficace. 

 

SOC (Security Operations Center) 

Le SOC est le centre nerveux des opérations de sécurité d’une organisation. Il est chargé de surveiller en permanence et d’évaluer les alertes pour détecter, analyser et répondre aux incidents de cybersécurité. Le SOC comprend généralement une équipe d’experts en sécurité qui travaillent ensemble pour répondre aux menaces potentielles et réelles, assurer la continuité des opérations et protéger les actifs de l’organisation. 

 

Chapitre 2 : Interactions entre le CERT, le CSIRT et le SOC 

Bien que ces trois entités puissent sembler similaires dans leur objectif ultime de sécurisation des systèmes, elles diffèrent par leur approche et ont besoin de travailler en tandem pour une efficacité maximale. 

La symbiose entre le CERT, le CSIRT et le SOC est essentielle pour une stratégie de cybersécurité efficace. Le travail en parallèle et en coordination de ces trois entités crée un écosystème de sécurité informatique solide et robuste. 

 

Le CERT analyse les tendances de la cybersécurité à l’échelle mondiale. Il identifie les nouvelles menaces potentielles, élabore des stratégies pour les prévenir ou les atténuer et communique ces informations aux autres entités de sécurité. Il peut être considéré comme le cerveau du système, car il joue un rôle prépondérant dans la stratégie de défense.  

 

Le CSIRT agit lui, comme le bras exécutif du système. Il se charge des problèmes de sécurité au niveau opérationnel, répond aux incidents de sécurité, effectue des analyses post-incident et met en œuvre les recommandations du CERT. De plus, il se tient prêt à intervenir activement lors d’un incident de sécurité. 

 

Enfin, le SOC joue le rôle de gardien vigilant. Il effectue une surveillance continue du réseau informatique, à l’affût de toute activité suspecte ou anormale. Le SOC reçoit les informations stratégiques du CERT et les alertes opérationnelles du CSIRT afin de mieux cibler sa surveillance. 

Le CERT est considéré comme le cerveau du système, le CIRT lui, comme le bras exécutif le tout supervisé par le SOC, gardien vigilent du réseau informatique. 

Ces trois entités, bien que distinctes, doivent travailler en étroite collaboration pour garantir un système de sécurité informatique efficace et robuste. 

 

Chapitre 3 : Synergies entre CERT, CSIRT et SOC 

Explorons comment les CERT, CSIRT et SOC travaillent de manière synergique pour améliorer la détection des menaces, la réponse aux incidents, prévenir les attaques à venir et élever le niveau général de sensibilisation à la cybersécurité :  

  • Détection des attaques en cours :  

Le SOC utilise des systèmes de détection d’intrusion (IDS) et des systèmes de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM) pour surveiller en permanence les réseaux et les systèmes. Les données de ces outils peuvent être complétées par les informations sur les menaces fournies par le CSIRT et le CERT, qui disposent d’une vision plus large du paysage des menaces. 

 

  • Réponse aux incidents : 

Lorsqu’un incident est détecté, le CSIRT entre en action pour évaluer la situation, minimiser les dommages et restaurer les services. En parallèle, le SOC continue à surveiller l’environnement pour détecter toute activité suspecte supplémentaire. Les informations recueillies par le CSIRT lors de la gestion de l’incident peuvent être partagées avec le CERT pour contribuer à la sensibilisation à la sécurité au niveau national ou international. 

 

  • Prévention des attaques futures : 

Après une attaque, le CSIRT travaillera à l’établissement de mesures correctives pour éviter qu’elle ne se reproduise. De son côté, le SOC intégrera ces mesures dans ses processus de surveillance et ses systèmes de défense. Le CERT, avec sa vue d’ensemble, sera en mesure de diffuser ces informations à une communauté plus large pour aider d’autres organisations à se prémunir contre des attaques similaires. 

 

  • Formation et sensibilisation :  

Le CERT joue un rôle crucial dans la formation et la sensibilisation à la sécurité. Les informations fournies par le CERT peuvent aider le SOC et le CSIRT à comprendre les nouvelles menaces et techniques d’attaque, ainsi qu’à améliorer leurs propres compétences et procédures. 

Conclusion 

La cybersécurité représente un défi complexe qui nécessite une approche coordonnée et un travail d’équipe. Les CERT, CSIRT et SOC, piliers de cette architecture de sécurité, ont chacun un rôle clé à jouer dans cette entreprise. Ils déploient leurs compétences spécifiques pour bâtir une défense robuste contre les menaces informatiques, assurant la protection des systèmes informatiques d’une organisation. Leur interaction est donc essentielle pour une gestion efficace de la sécurité informatique. 

 

La mise en place de ces trois entités au sein de votre organisation, nécessite un certain investissement aussi bien en temps qu’en ressources humaines et financières.  

Nous vous conseillons de faire appel à des prestataires, experts en cybersécurité, tels qu’Abbana.  

Ces professionnels vous accompagneront dans la définition de votre approche spécifique et mettrons leurs compétences au service de votre organisation.